“Léo là-haut” de Melody Kedadouche et Adam Rosier
Léo perçoit et compose le monde à sa manière. Ses sens sont hyperéveillés, ses capteurs ultrasensibles.
Les sons, les éléments, les lumières, la nourriture entrent en contact avec son corps selon une logique du sensible qui lui est propre.
Si les néons de l’école l’agressent comme des éclairs, que les agitations de ses camarades de classe l’étourdissent à la manière d’un manège à grande vitesse et que la mêlée des couleurs dans son repas de cantine déplait à ses sens, Léo affectionne en revanche le moment de la récréation où son être peut jouer avec les arbres, danser avec les ombres et le souffle du vent.
Quelques pistes de réflexions pour un atelier philo
Est-ce qu’on perçoit toutes et tous le monde de la même manière ?
De quelles manières les sens aident-ils à connaître le monde qui nous entoure, à le comprendre ?
À quoi sert l’imagination ? L’imagination peut-elle nous aider dans la vie quotidienne ou nous joue-t-elle parfois des tours ?
As-tu un lieu « imaginaire » où te réfugier et puiser des forces pour affronter la vie de tous les jours ? Ce lieu, peux-tu le décrire, le danser, le chanter, le dessiner ?
La peur est-elle une émotion agréable ou désagréable ? Faut-il fuir la peur ou danser (dialoguer) avec elle ?
Dès 4 ans.
Intéressé.e ? Infos et disponibilité